Ce qu’il faut savoir avant de poser un parquet

La pose d’un parquet n’est pas difficile lorsqu’on sait comment s’y prendre. Pour réussir, cela doit tenir compte plusieurs paramètres. Ainsi, qu’elle soit collée, clouée ou flottante, la technique utilisée se diffère en fonction de la nature et de l’état du support. Zoom sur les différentes techniques à adopter pour bien débuter et finir la pose d’un parquet.

Dans quel sens le parquet doit-il être posé?

Lorsque l’on décide de poser soi-même son parquet, il est important de se poser des questions au préalable pour assurer le bon déroulement des travaux. Le sens de la pose figure parmi celles-ci. En général, il faut choisir l’orientation des lames en tenant compte du sens de la principale source de la lumière naturelle. C’est-à-dire que votre parquet doit être posé à la perpendiculaire de votre fenêtre. Cela est valable si vous disposez d’une seule ouverture dans la pièce. De même, si elle est rectangle, il faut le poser en suivant la forme de la pièce et poser les lames tout le long du mur. Toutefois, cette règle ne prend pas en compte les proportions de la pièce, l’utilisation que vous attribuerez à l’espace. Par contre, la taille des lames de votre parquet joue un rôle important.

Préparer le support

Pour que la pose de votre parquet se fasse dans les meilleures conditions, pensez à bien préparer le support en amont. Ce dernier doit d’abord être propre et présenter une planéité parfaite. Ensuite, il faut prévoir un plan de travail avec maillet, crayon à papier, scie sauteuse et autres outils comme un niveau laser que vous pouvez trouver chez Mesure Laser pour poser les lattes bien droites. Enfin, il faut vous munir d’un niveau à bulle et d’une équerre pour vérifier si votre sol est bien horizontal. Une fois ces conditions réunies, vous pouvez commencer vos travaux de rénovation en toute sérénité.

Pourquoi opter pour la pose clouée?

Généralement utilisée pour le parquet en bois massif et contrecollé, la pose clouée est la technique la plus traditionnelle. Il s’agit d’une technique qui consiste à clouer les lames perpendiculairement sur des pièces de bois scellées appelées lambourdes. Celles-ci sont fixés perpendiculairement sur une dalle de béton ou clouées sur solives. Durable et résistante, cette technique offre une bonne isolation phonique et thermique sous le parquet. Par contre, elle a comme inconvénient de le rendre plus sonore que dans le cas d’une pose à colle. Pour éviter tout risque de grincement, faites appel à un parqueteur professionnel comme/ d’autant que cela exige une grande technique. Cette méthode est à éviter avec les planchers chauffants. Un parquet cloué est la solution idéale pour les matériaux massifs en chêne, en bambou, en hêtre ou en érable. Les clous préservent l’essence de bois durablement.

La pose collée, économique et idéale pour les planchers chauffants

La pose collée convient notamment au parquet massif et au contrecollé.Cette technique est d’ailleurs très utilisée. Elle consiste à coller directement les lames sur des panneaux de contreplaqué ou sur une dalle de béton surfacé. Cependant, une couche ragréage est parfois nécessaire pour assurer la planéité du support. Elle est également adaptée aux sols chauffants. Son avantage, elle est la moins bruyante parmi les autres types de pose. Néanmoins, elle n’est pas à la portée du premier bricoleur, et demande souvent l’intervention d’un professionnel pour les grandes surfaces. Elle requiert un temps de séchage d’au moins 24h pour que la colle se fixe parfaitement, en même temps, vous pouvez entreposer vos lames à proximité.

La pose flottante, facile et rapide

Simple et rapide à mettre en œuvre, la pose flottante convient à tous les types de supports. En outre, elle est la moins chère des trois, à privilégier si votre budget est limité! La pose flottante est la solution idéale si vous souhaitez rénover un vieux parquet. La pose est flottante car le parquet n’est pas fixé au sol. Les lames sont soit à coller, soit à clipser entre elles pour recouvrir la sous-couche isolante de mousse ou de liège. L’assemblage se fait par étape, et est réalisable par soi-même. Notez que c’est la seule option possible pour un parquet stratifié mais aussi la plus pratique en cas de pose de plinthes.

Cette méthode est silencieuse et est particulièrement adaptée à la rénovation à condition que les lames soient posées sur un carrelage, sur une moquette ou sur un sol stratifié. Le seul inconvénient est qu’elle ne permet pas de réaliser des motifs du fait de la position du parquet, limitée à une pose droite. Pour autant, la position perpendiculaire des lames de parquet apporte une bonne stabilité dans la pièce. Comme il n’est pas possible de fixer un plancher flottant, il faut donc éviter de le fragiliser d’un meuble de salle à manger, auquel il aura du mal à supporter. L’humidité pourra également favoriser sa dilatation. Choisir son parquet demande des précautions. De préférence, optez pour du haut de gamme certifié PEFC d’un fabricant français chez un revendeur fiable. Enfin, rénover un parquet flottant n’est pas chose aisée, faites le choix d’un matériau durable, même si son prix est élevé.